2017 : l'année de l'immobilier et de la construction

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2017 : l'année de l'immobilier et de la construction

Malgré la légère hausse enregistrée des taux depuis le début de l'année, le marché de l'immobilier et celui de la construction semblent être toujours plus performants. Les analystes estiment même que 2017 sera une année record dans ces secteurs. Mais entre mécanismes, statistiques et réalité, on a souvent des difficultés à saisir l'évolution de la tendance. Des explications sont donc de rigueur pour déchiffrer la nouvelle dynamique.

Constat général


La progression des échanges peut s'expliquer d'une manière assez simple pour les experts. Le niveau bas des taux d'intérêt de l'année dernière a encore des impacts sur les comportements des ménages. Et même si la hausse s'est annoncée dès le début de l'année et se poursuit même après le premier trimestre, les barèmes actuels sont toujours assez bas pour profiter d'un prêt. Et bien que les conditions d'obtention d'un crédit immobilier ont été renforcées comme on le constate sur https://www.boursedescredits.com/credit-immobilier.php, le contexte reste favorable. D'un côté, les investisseurs craignent aussi un accroissement brutal des taux. Ils veulent alors saisir l'occasion présente pour mieux financer leur projet.

Nette progression dans le neuf


Les activités sont en plein essor dans le secteur du neuf. Le nombre de permis de construire délivré durant ces derniers mois a nettement augmenté. D'après les statistiques, nous avons actuellement atteint la barre des 465 000 unités. Ce qui prouve que les projets de construction neuve sont très présents sur le marché. Dans le volet mises en chantier, les chiffres se sont accrus et finis à 387 000 unités. Les analystes tiennent quand même à préciser que la croissance n'est pas bien répartie sur territoire. L'étonnante performance constatée dans le neuf concerne largement les communes et grandes métropoles telles que Paris et Lyon. On remarque, en effet, que 80 % des réalisations sont effectuées dans 20 % des villes françaises les plus dynamiques dans le secteur.

Les échanges s'intensifient dans l'ancien


La nette amélioration de la tendance ne s'est fait pas, non plus, attendre dans l'ancien. Avec 870 000 ventes réalisées sur l'ensemble de toutes les transactions, on peut affirmer qu'un nouveau record a vraiment été atteint cette année. Un niveau historique si on revoit la croissance de ces dernières années. Même quand la hausse était de l'ordre de 15 % en 2000, on ne pouvait pas espérer avoir un tel résultat. Cependant, comme il a été constaté dans le neuf, les disparités sont aussi très présentes dans l'ancien.

Et pour les prix ?


Les investisseurs ont certainement remarqué que malgré ce contexte encourageant, le niveau des prix ne s'est pas trop amélioré. Les analystes pensent que la tendance se saurait trop tarder. Les métropoles demeurent dynamiques même si certaines communes (les zones rurales surtout) s'éloignent du lot. À Bordeaux et à Paris, on est toujours dans les sommes vertigineuses qui rendent le marché immobilier si particulier dans ces régions. Le barème parisien est de 9000 euros/m². À Bordeaux la hausse des prix est de 5,9 %. Le principal élément dont les analystes retiendront de cette réalité est certainement la différence de niveau. Certains experts parlent même d'une tendance à deux vitesses. Une situation qui devrait se régler par l'amélioration du contexte, des infrastructures et de l'emploi dans les villes délaissées.

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