Entreprendre des travaux sur un monument historique

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Entreprendre des travaux sur un monument historique

Entreprendre des travaux sur un monument historique : les autorisations


Lorsque l’on est propriétaire d’un bien immobilier classé monument historique, les règles en matière de travaux sont assez strictes. En effet, ces édifices sont placés sous la surveillance du ministère de la Culture. Peu importe le travail de rénovation, de restauration ou de modification, il doit faire l’objet d’une demande aux ministères chargés de la Culture et du Budget. La demande est ensuite transmise à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), et la déclaration des travaux doit être préalablement déposée en mairie. Une fois que le propriétaire a obtenu l’autorisation d’effectuer les travaux, il doit en informer le préfet qui lui transmet les contraintes architecturales, réglementaires et techniques à respecter.

 

Entreprendre des travaux sur un monument historique : le choix du maître d’œuvre


Le propriétaire d’un monument historique choisit son maître d’oeuvre, sous l’égide de l’Etat, parmi les catégories d’architectes définies par l'Etat on retrouve notamment l’architecte du patrimoine ou encore un architecte ressortissant d’un Etat de la communauté européenne diplômé de spécialisation et justifiant d’une activité professionnelle dans le domaine de la restauration du bâti ancien depuis dix ans.


 

Entreprendre des travaux sur un monument historique : le choix des entreprises


En théorie, toutes les entreprises peuvent concourir à la restauration d’un monument historique, de fait, Il n’y a pas d’entreprises «agréées monument historique».. En réalité, cela nécessite un niveau de qualification, de savoir-faire  et d’adaptation selon les différentes techniques utilisées dans le passé. Le professionnel doit s’adapter et l’administration exige que les entreprises disposent d’un certain niveau de  références correspondant à la complexité et à l’importance des travaux. Certains travaux (restauration de peintures murales, de dorures ou de vitraux par exemple) nécessitent toutefois l’intervention de restaurateurs diplômés.